L’Incongruité des Clauses d’Exclusion de Garantie dans les Marchés Publics : Analyse Juridique Approfondie

Dans l’univers complexe des marchés publics, la présence de clauses d’exclusion de garantie soulève de nombreuses interrogations juridiques. Ces dispositions contractuelles, qui visent à exonérer un prestataire de certaines responsabilités, se heurtent souvent aux principes fondamentaux du droit public français et européen. Ce phénomène d’incongruité juridique mérite une analyse approfondie, tant par ses fondements théoriques que par ses manifestations pratiques dans le contentieux administratif. Notre examen portera sur les contradictions inhérentes à ces clauses, leur validité contestable et les conséquences substantielles pour les acteurs des marchés publics.

Fondements juridiques des garanties dans les marchés publics

Le régime des garanties dans les marchés publics s’inscrit dans un cadre normatif hiérarchisé et précis. Le Code de la commande publique, en vigueur depuis le 1er avril 2019, constitue le socle réglementaire principal qui encadre ces garanties. Ce texte fondamental consolide les dispositions antérieures et renforce la protection de l’acheteur public face aux défaillances potentielles des titulaires de marchés.

L’article L.2191-7 du Code de la commande publique prévoit explicitement que « l’acheteur peut prévoir, dans les documents contractuels, une retenue de garantie qui est prélevée sur le montant des paiements au fur et à mesure de leur intervention ». Cette retenue, qui ne peut excéder 5% du montant initial du marché, représente une première forme de protection pour la personne publique.

Au-delà de cette disposition spécifique, le droit des marchés publics intègre plusieurs types de garanties qui s’imposent aux parties:

  • La garantie de parfait achèvement, qui couvre pendant un an après la réception tous les désordres signalés par le maître d’ouvrage
  • La garantie biennale ou garantie de bon fonctionnement, qui s’étend sur deux ans pour les éléments d’équipement dissociables
  • La garantie décennale, qui couvre pendant dix ans les dommages compromettant la solidité de l’ouvrage ou le rendant impropre à sa destination

Ces garanties légales trouvent leur source dans le Code civil, notamment ses articles 1792 et suivants, mais s’appliquent avec des spécificités propres à la commande publique. La jurisprudence administrative a constamment réaffirmé leur caractère d’ordre public, notamment dans l’arrêt fondamental du Conseil d’État du 4 juillet 1986, Société Entréprise Générale.

Le droit européen renforce cette protection à travers la directive 2014/24/UE relative aux marchés publics, qui insiste sur les principes de transparence et d’égalité de traitement. Ces principes limitent considérablement la possibilité pour les opérateurs économiques de s’exonérer de leurs responsabilités par des clauses contractuelles dérogatoires.

Dans ce contexte normatif dense, l’insertion de clauses d’exclusion de garantie dans les marchés publics apparaît d’emblée problématique. Ces clauses se heurtent non seulement au caractère d’ordre public des garanties légales, mais questionnent la légitimité même de la démarche contractuelle lorsqu’elle vise à contourner des obligations protectrices fondamentales.

L’antinomie entre exclusion de garantie et principes fondamentaux des marchés publics

L’existence même de clauses d’exclusion de garantie dans les marchés publics constitue une véritable contradiction avec les principes cardinaux qui régissent la commande publique. Cette antinomie se manifeste à plusieurs niveaux et mérite d’être analysée sous l’angle des grands principes directeurs.

Le premier principe fondamental mis à mal est celui de la protection des deniers publics. En effet, lorsqu’une collectivité territoriale ou un établissement public accepte une clause d’exclusion de garantie, il prend le risque d’engager des fonds publics dans des prestations ou des ouvrages sans protection adéquate contre les malfaçons ou les défaillances. La Cour des comptes a régulièrement souligné, dans ses rapports annuels, le caractère préjudiciable de telles pratiques pour les finances publiques.

Le deuxième principe affecté est celui de l’égalité de traitement des candidats. Lorsqu’un marché public comporte des clauses d’exclusion de garantie, les opérateurs économiques qui intègrent correctement le coût des garanties dans leurs offres se trouvent désavantagés par rapport à ceux qui, comptant sur ces exclusions, peuvent proposer des prix artificiellement bas. Cette situation a été critiquée par la jurisprudence administrative, notamment dans l’arrêt du Conseil d’État du 30 novembre 2018, Société Cleandata.

Le troisième principe en contradiction avec ces clauses est celui de la bonne utilisation des ressources publiques. Un marché public doit viser l’efficience économique et la satisfaction optimale du besoin exprimé. Or, une exclusion de garantie compromet cette efficience en faisant peser sur la personne publique des risques qui devraient normalement être assumés par le titulaire du marché, expert dans son domaine d’intervention.

Cas spécifique des marchés de travaux

Dans les marchés de travaux publics, cette antinomie est particulièrement flagrante. Le CCAG Travaux (Cahier des Clauses Administratives Générales) prévoit un régime de garanties précis et impératif. Toute tentative d’exclusion se heurte non seulement aux dispositions du Code civil sur les garanties légales, mais aussi aux règles spécifiques du droit de la construction publique.

La jurisprudence sur ce point est constante. Dans sa décision du 8 juin 2017, Commune de Valence c/ Société BTP Consultants, la Cour Administrative d’Appel de Lyon a explicitement jugé que « les stipulations contractuelles ne peuvent avoir pour effet d’exonérer le contrôleur technique de sa responsabilité décennale, laquelle est d’ordre public ».

Cette contradiction fondamentale entre l’exclusion de garantie et les principes directeurs de la commande publique explique pourquoi de telles clauses sont généralement considérées comme non écrites par les juridictions administratives, ou conduisent à l’annulation des procédures de passation lorsqu’elles sont relevées au stade précontractuel par le juge du référé précontractuel.

Analyse juridique de la validité des clauses d’exclusion

La question de la validité juridique des clauses d’exclusion de garantie dans les marchés publics nécessite une analyse différenciée selon la nature des garanties concernées et le cadre contractuel spécifique. Cette analyse doit s’appuyer sur la distinction fondamentale entre dispositions d’ordre public et clauses contractuelles négociables.

Concernant les garanties légales, le principe est celui de leur caractère impératif. L’article 1792-5 du Code civil dispose explicitement que « toute clause d’un contrat qui a pour objet, soit d’exclure ou de limiter la responsabilité prévue aux articles 1792, 1792-1 et 1792-2, soit d’exclure les garanties prévues aux articles 1792-3 et 1792-6 ou d’en limiter la portée, soit d’écarter ou de limiter la solidarité prévue à l’article 1792-4, est réputée non écrite ». Cette disposition s’applique pleinement aux marchés publics, comme l’a confirmé le Conseil d’État dans son arrêt du 15 février 2013, Société Derichebourg Polyurbaine.

Pour les garanties contractuelles complémentaires, la situation est plus nuancée. Si elles viennent renforcer les garanties légales, elles peuvent théoriquement faire l’objet d’aménagements. Toutefois, la jurisprudence administrative tend à restreindre cette possibilité lorsque ces aménagements vident substantiellement la garantie de sa substance.

Le contrôle exercé par le juge administratif

Le juge administratif exerce un contrôle rigoureux sur ces clauses d’exclusion selon plusieurs axes :

  • Un contrôle de la conformité aux dispositions légales d’ordre public
  • Un contrôle de la proportionnalité de l’exclusion par rapport à l’objet du marché
  • Un contrôle de l’intelligibilité de la clause pour les candidats potentiels

La jurisprudence récente illustre la rigueur de ce contrôle. Dans un arrêt du 5 juillet 2019, la Cour Administrative d’Appel de Marseille a jugé qu’une clause excluant toute garantie pour des prestations de maintenance informatique était irrégulière car elle contrevenait à l’obligation de moyens renforcée inhérente à ce type de prestations techniques spécialisées.

Le Tribunal administratif de Paris, dans un jugement du 12 octobre 2020, a considéré qu’une clause d’exclusion de garantie insérée dans un marché de fournitures médicales était disproportionnée compte tenu des enjeux de santé publique attachés à ces fournitures, et l’a déclarée nulle.

La validité de ces clauses est particulièrement contestable lorsqu’elles apparaissent dans des documents contractuels rédigés unilatéralement par l’acheteur public, sans véritable négociation. Le déséquilibre significatif qu’elles créent peut alors être sanctionné, par analogie avec le droit de la consommation et le droit commercial où de telles clauses sont régulièrement invalidées.

En définitive, l’analyse juridique démontre que les clauses d’exclusion de garantie dans les marchés publics se situent généralement dans une zone de forte fragilité juridique. Leur validité est systématiquement remise en question lorsqu’elles portent atteinte aux garanties légales ou lorsqu’elles créent un déséquilibre manifestement excessif entre les parties au contrat administratif.

Conséquences pratiques pour les acteurs des marchés publics

L’insertion de clauses d’exclusion de garantie dans les marchés publics engendre des conséquences concrètes et significatives pour l’ensemble des parties prenantes. Ces répercussions méritent d’être examinées sous l’angle des différents acteurs impliqués.

Pour les acheteurs publics, la première conséquence est l’exposition à un risque juridique substantiel. Un référé précontractuel peut être introduit par un candidat évincé qui contesterait la légalité d’une telle clause, entraînant potentiellement l’annulation de la procédure de passation. Le Tribunal administratif de Nantes, dans une ordonnance du 14 mars 2021, a ainsi suspendu une procédure de passation en raison d’une clause d’exclusion jugée contraire aux principes fondamentaux de la commande publique.

En phase d’exécution, ces clauses exposent les personnes publiques à des surcoûts considérables. Lorsqu’un désordre survient et que la garantie a été exclue, la collectivité doit assumer financièrement les réparations nécessaires. Dans certains cas, cela peut représenter plusieurs centaines de milliers d’euros non provisionnés, comme l’illustre l’affaire de la Communauté d’agglomération de Clermont-Ferrand qui, en 2019, a dû engager près de 450 000 euros pour réparer des malfaçons sur un équipement sportif, sans pouvoir activer la garantie du constructeur en raison d’une clause d’exclusion.

Pour les opérateurs économiques, ces clauses créent une distorsion de concurrence préjudiciable. Les entreprises qui intègrent correctement le coût des garanties dans leurs offres se trouvent défavorisées par rapport à celles qui misent sur ces exclusions pour proposer des prix artificiellement bas. Cette situation a été dénoncée par plusieurs fédérations professionnelles, notamment la Fédération Française du Bâtiment dans son livre blanc de 2020 sur les pratiques déloyales dans la commande publique.

Impact sur la qualité des prestations

L’existence de ces clauses a des effets délétères sur la qualité même des prestations fournies. En l’absence de garantie, certains prestataires peuvent être tentés de réduire la qualité de leurs interventions, sachant qu’ils n’auront pas à assumer les conséquences de potentielles défaillances. Une étude menée par l’Observatoire économique de la commande publique en 2022 a démontré une corrélation entre l’exclusion des garanties et la diminution de la qualité des prestations dans les marchés de services informatiques.

Les usagers du service public sont ultimement les victimes collatérales de ces pratiques. Lorsqu’un équipement public présente des défauts non couverts par une garantie, sa remise en état peut être retardée ou limitée par des contraintes budgétaires, affectant directement la qualité du service rendu. Le cas de la piscine municipale de Saint-Étienne, fermée pendant huit mois en 2018 pour des défauts d’étanchéité non garantis, illustre parfaitement cette problématique.

Les juridictions financières, notamment les Chambres régionales des comptes, sont de plus en plus attentives à ces questions. Dans plusieurs rapports d’observations définitives, elles ont critiqué l’acceptation par des collectivités de clauses d’exclusion de garantie, considérant qu’il s’agissait d’une gestion imprudente des deniers publics pouvant engager la responsabilité personnelle et pécuniaire des comptables et ordonnateurs.

Ces conséquences pratiques démontrent que l’incongruité juridique des clauses d’exclusion de garantie se double d’une inefficience économique et opérationnelle, rendant leur utilisation particulièrement problématique dans le contexte de la commande publique.

Vers une régulation renforcée des pratiques contractuelles

Face aux problématiques soulevées par les clauses d’exclusion de garantie, une évolution significative du cadre normatif et des pratiques s’impose dans l’univers des marchés publics. Cette tendance vers une régulation plus stricte s’observe à différents niveaux et mérite d’être analysée dans sa dynamique prospective.

Au niveau législatif, plusieurs initiatives récentes témoignent d’une volonté de renforcer l’encadrement des clauses contractuelles dans les marchés publics. La loi ASAP (Accélération et Simplification de l’Action Publique) du 7 décembre 2020 a introduit des dispositions visant à garantir un meilleur équilibre contractuel. Sans aborder directement la question des exclusions de garantie, ce texte renforce néanmoins les principes de bonne foi et d’équité dans l’exécution des contrats administratifs.

Le Conseil d’État, dans sa fonction consultative, a émis en février 2022 un avis recommandant une modification du Code de la commande publique pour y intégrer explicitement l’interdiction des clauses d’exclusion totale de garantie. Cette proposition, encore à l’étude au Ministère de l’Économie, marquerait une avancée significative dans la protection des acheteurs publics et la moralisation des pratiques contractuelles.

Le rôle croissant des autorités de régulation

L’Autorité de la concurrence s’est saisie de la question en publiant en septembre 2021 un avis sur les pratiques anticoncurrentielles dans la commande publique. Parmi les pratiques identifiées figure l’utilisation de clauses d’exclusion de garantie comme moyen de fausser la concurrence en permettant à certains opérateurs de proposer des prix artificiellement bas.

La Direction des Affaires Juridiques (DAJ) du Ministère de l’Économie a renforcé son rôle de conseil auprès des acheteurs publics en publiant en mars 2022 une fiche technique spécifiquement dédiée aux garanties dans les marchés publics. Ce document, sans valeur normative mais faisant référence, déconseille formellement le recours aux clauses d’exclusion totale de garantie.

Au niveau européen, la Commission européenne a lancé en 2023 une consultation sur la révision des directives marchés publics, incluant un volet sur l’équilibre contractuel et les clauses abusives. Cette initiative pourrait aboutir à un encadrement communautaire plus strict des pratiques d’exclusion de garantie, renforçant ainsi la protection juridique des acheteurs publics dans l’ensemble des États membres.

  • Renforcement des contrôles préalables sur les documents de consultation des entreprises
  • Développement de clauses-types équilibrées concernant les garanties
  • Mise en place d’un observatoire des pratiques contractuelles abusives

Les fédérations professionnelles participent activement à cette évolution en élaborant des chartes de bonnes pratiques. La Médiation des entreprises, rattachée au Ministère de l’Économie, a intégré dans son référentiel la question des garanties excessives ou insuffisantes comme point de vigilance dans les relations contractuelles.

Cette dynamique de régulation renforcée s’accompagne d’une prise de conscience accrue des acheteurs publics quant aux risques juridiques et financiers associés aux clauses d’exclusion. De nombreuses collectivités territoriales ont ainsi révisé leurs pratiques d’achat, avec l’appui de leurs services juridiques, pour éliminer ces clauses de leurs documents contractuels.

L’avenir semble donc s’orienter vers un encadrement plus strict et une plus grande transparence dans la définition des garanties applicables aux marchés publics, contribuant ainsi à restaurer l’équilibre contractuel et à sécuriser l’utilisation des deniers publics.

Perspectives et enjeux futurs pour la sécurisation des marchés publics

L’évolution du traitement des clauses d’exclusion de garantie dans les marchés publics s’inscrit dans un mouvement plus large de transformation du droit de la commande publique. Cette dynamique soulève des enjeux majeurs qui façonneront les pratiques contractuelles des prochaines années.

Le premier enjeu concerne l’harmonisation des pratiques au niveau national et européen. La disparité actuelle des approches entre différentes juridictions administratives crée une insécurité juridique préjudiciable pour l’ensemble des acteurs. Une récente étude comparative menée par l’Institut de Gestion Déléguée en 2023 a mis en lumière des variations significatives dans le traitement de ces clauses entre les différentes cours administratives d’appel françaises, certaines adoptant une position plus stricte que d’autres.

Le deuxième enjeu porte sur l’équilibre à trouver entre protection des acheteurs publics et souplesse contractuelle. Une régulation excessive pourrait nuire à l’attractivité de la commande publique pour certains opérateurs économiques spécialisés, notamment dans les secteurs à forte innovation où la gestion des risques revêt une importance particulière. La doctrine juridique récente, notamment les travaux du professeur François Lichère publiés dans la Revue du droit des contrats administratifs en 2022, suggère l’adoption d’une approche différenciée selon les secteurs d’activité et les types de prestations.

L’impact de la transformation numérique

La dématérialisation croissante des procédures de marchés publics ouvre de nouvelles perspectives pour la prévention des clauses problématiques. Des outils d’intelligence artificielle sont actuellement développés pour analyser automatiquement les documents de consultation et signaler les clauses potentiellement abusives ou incongrues. Le projet LegalTech porté par la Direction interministérielle du numérique (DINUM) expérimente depuis 2022 un tel dispositif auprès de plusieurs acheteurs publics pilotes.

L’émergence des contrats intelligents (smart contracts) basés sur la technologie blockchain pourrait transformer radicalement la gestion des garanties dans les marchés publics. Ces dispositifs permettraient d’automatiser l’activation des garanties lorsque certaines conditions objectives sont remplies, limitant ainsi les contentieux liés à l’interprétation des clauses contractuelles. Un rapport prospectif de la Caisse des Dépôts et Consignations publié en janvier 2023 explore ces possibilités et leurs implications juridiques.

La question de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) s’invite désormais dans le débat sur les garanties contractuelles. Les clauses d’exclusion de garantie sont de plus en plus perçues comme contraires aux principes d’éthique des affaires et de développement durable. Plusieurs labels RSE intègrent désormais des critères relatifs à l’équité contractuelle, incitant les entreprises à adopter des pratiques plus responsables dans leurs relations avec les acheteurs publics.

  • Développement de formations spécialisées pour les acheteurs publics
  • Création d’un référentiel commun des clauses contractuelles équilibrées
  • Mise en place d’un système d’alerte pour les clauses problématiques

La jurisprudence continuera vraisemblablement à jouer un rôle central dans l’évolution du cadre applicable aux clauses d’exclusion. Un arrêt de principe du Conseil d’État est attendu dans les prochains mois suite à plusieurs affaires pendantes qui pourraient clarifier définitivement la position de la haute juridiction administrative sur la validité de ces clauses dans différents types de marchés.

En définitive, l’avenir de la régulation des clauses d’exclusion de garantie s’oriente vers une approche plus nuancée et contextualisée, privilégiant l’équilibre contractuel et la protection des intérêts publics sans sacrifier la nécessaire souplesse contractuelle. Cette évolution s’inscrit dans un mouvement plus large de moralisation et de professionnalisation de la commande publique, visant à garantir une utilisation optimale des deniers publics dans un contexte budgétaire contraint.

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