Garde alternée et mauvaise entente : enjeux et solutions pour une co-parentalité réussie

La séparation d’un couple est un événement difficile, d’autant plus lorsque des enfants sont impliqués. Dans ce contexte, la question de la garde alternée peut se poser. Si cette solution peut sembler idéale sur le papier, elle suppose une bonne entente entre les parents. Mais que faire lorsque cette dernière fait défaut ? Comment préserver au mieux l’intérêt de l’enfant ? C’est à ces questions que nous allons tenter de répondre dans cet article.

Comprendre la garde alternée

La garde alternée, également appelée résidence alternée, suppose que l’enfant réside alternativement chez chacun de ses parents. Cette solution a pour avantage de permettre à l’enfant de conserver un lien fort avec chacun de ses parents. Néanmoins, elle nécessite une bonne coordination et une entente cordiale entre ces derniers.

Les difficultés liées à une mauvaise entente

Une mauvaise entente entre les parents peut rendre la mise en place d’une garde alternée complexe voire impossible. En effet, cela peut générer du stress et des conflits qui peuvent être néfastes pour l’enfant. Il est donc primordial de chercher à apaiser les tensions afin de permettre à l’enfant de grandir dans un environnement serein.

Médiation familiale : une solution pour apaiser les conflits

Face à une mauvaise entente, la médiation familiale peut être une solution intéressante. Elle offre un espace de dialogue et vise à trouver des solutions concrètes aux problèmes rencontrés. Le médiateur aide les parents à communiquer et à trouver des accords qui respectent l’intérêt de chacun et surtout celui de l’enfant.

Rôle du juge aux affaires familiales

Lorsque les parents ne parviennent pas à se mettre d’accord sur les modalités de la garde, c’est le juge aux affaires familiales (JAF) qui tranchera. Le JAF établira alors une résidence principale pour l’enfant et déterminera le droit de visite et d’hébergement du parent chez lequel l’enfant ne réside pas habituellement.

Conseils pratiques pour une co-parentalité réussie malgré une mauvaise entente

Pour réussir la co-parentalité malgré une mauvaise entente, il est important d’adopter quelques règles : respecter le temps de parole de l’autre parent, ne pas dévaloriser ce dernier devant l’enfant, faire preuve d’empathie et se concentrer sur le bien-être de l’enfant plutôt que sur ses propres intérêts.

Faire appel à un avocat spécialisé

Dans ce processus complexe, l’aide d’un avocat spécialisé en droit familial peut être précieuse. Il saura vous conseiller au mieux dans vos démarches et vous accompagnera tout au long du processus judiciaire si nécessaire.

‘L’important n’est pas seulement que vous soyez entendu par votre ex-conjoint mais aussi que votre enfant se sente écouté et compris dans ses propres sentiments.’ – Jean-Marc Savoye, avocat spécialisé en droit familial.

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